05/12/2012
J'ai trouvé la flamme de cet oiseau qui s'envole, m'emportant vers l'espoir de tous ceux qui soignent leur feu comme un phare dans la nuit.
Le feu d'un respect__________________
J'ai trouvé un oiseau mort
je l'ai pris dans mes mains
et l'ai porté au pied d'un arbre
afin de lui donner dernière demeure
pour lui offrir humanité
J'ai trouvé un enfant vivant
derrière une porte gémissant
je lui ai donné mon sourire
et la confiance en la vie
je l'ai guidé vers son soleil
J'ai trouvé une femme malade
au fond de mon taxi
je l'ai écoutée jusqu'au bout
sur la route enneigée
elle a pris son envol dans la nuit
J'ai trouvé un homme handicapé
il a regardé mes yeux
comme lumière dans l'orage
il a trouvé une amitié en moi
telle une ange pour sa solitude
J'ai trouvé un homme qui m'a aimée
il est dans mon coeur
mais notre rose a souffert de néant
je reste seule sur le carreau
d'une vie à pic
Puis j'ai trouvé la flamme
de cet oiseau qui s'envole
m'emportant vers l'espoir
de tous ceux qui soignent leur feu
comme un phare dans la nuit
J'ai trouvé l'instrument
qui fera de mon corps un violon
pour qu'un archet l'éveille
dans l'esprit d'un amour
au respect éternel.
Chloé Laroche
___________________________________________________________
Merci à Isabelle de m'avoir prêté les images dont j'ai illustré mon poème :
http://aujardindesroses.centerblog.net
Merci à Kriscounette pour la fée scintillante que j'ai choisie parmi les images de son blog :
http://kriscounette.centerblog.net
05:20 Écrit par chloe38 dans Femme, Terre et Paix | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femme, espoir, résilience, chagrin, amour, respect, handicap, ange, aide, compassion, humanité, amitié, guérison, mort, oiseau, vie, sensualité, rêve, poète, poésie, avenir, présent, passé, fleur, nudité, offrande, phare, pardon, rose, violon, musique, silence, néant, taxi, maladie, regard, souffrance, sincérité, solitude, flamme, étoile, fée, courage, force, écriture, don de soi, écoute, accompagnement, fin de vie, photos | Facebook | |
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13/04/2012
Les moniteurs d'auto-écoles... Catégorie d'humains spécialement doués pour la patience, le don de soi, le dévouement aux autres et l'accompagnement vers une meilleure sécurité sur la route.
Bonsoir à tous et toutes,
Vous êtes-vous déjà demandé quels risques prenaient les moniteurs d'auto-écoles sur la route, en donnant leur cours à des personnes ne sachant pas conduire, dans la jungle dangereuse de la route ?
Pensez-vous que ces personnes aient une baguette magique, donnant leur enseignement en un claquement de doigts afin que des élèves débutants deviennent de parfaits conducteurs ?
Pensez-vous que les enseignants de la conduite soient assis toute la journée tranquillement dans une voiture à se laisser transporter ?
Faites-vous partie de ces automobilistes qui ne respectent pas les voitures auto-écoles, klaxonnant sans complexe et les intimidant en les serrant de près, sans compter les insultes et gestes malveillants à l'encontre des moniteurs et de leurs élèves ?
Les moniteurs d'auto-écoles... Catégorie d'humains spécialement doués pour la patience, le don de soi, le dévouement aux autres et l'accompagnement vers une meilleure sécurité sur la route.
Les enseignants de la conduite pourraient avoir une auréole d'anges de la route, tant ils sont méritants de travailler trente-neuf heures par semaine sur un terrain dangereux, celui du circuit routier, expliquant inlassablement les règles de Sécurité routière.
Quand un élève cale en plein rond-point ou qu'il rentre malencontreusement dans un boulevard à contre-sens, et qu'en une seconde, le moniteur doit récupérer la situation, on peut le saluer bien bas de prendre des risques sur sa propre vie afin d'en sauver d'autres à long terme.
Car il faut bien penser que les trente heures de cours prises pour avoir son permis n'est que le tremplin d'une longue vie dans le réseau routier et que l'enseignement d'un moniteur résonne durant de longues années dans la tête de l'élève, si celui-ci est sérieux et attentif.
Il existe, vous le savez, des élèves qui jettent l'enseignement de leur moniteur par la fenêtre dès qu'ils obtiennent le permis désiré. On les retrouve sur la route au volant d'une voiture devenue engin de mort, ne respectant plus ni les feux, ni les piétons, ni les vélos, et devenant des dangers ambulants.
À cause d'une incivilité grandissante dans le monde des conducteurs, les moniteurs apprennent désormais à leurs élèves qu'en traversant un carrefour, on doit regarder à gauche et à droite avant de traverser... car certains automobilistes ne respectent pas les feux, ni les priorités à droite ni les panneaux de Stop.
La priorité dont on peut bénéficier sur la route n'est pas absolue car non respectée... Comme le dit un moniteur de ma connaissance à ses élèves : "Sois toujours sûr de toi mais jamais des autres sur la route."
Cela veut dire : Anticipe les erreurs des autres et sois toi-même le plus respectueux des règles du Code de la route.
Deux enfants sur trois sont encore mal attachés, dont 5,5 pour cent ne sont pas du tout attachés à l'arrière dans les voitures. C'est terrible, quand on sait que chaque semaine quatre enfants de moins de dix ans sont tués en voiture sur la route, dont deux enfants non attachés.
La Ligue contre la Violence Routière
rappelle
qu'on n'attache pas
son enfant
parce que c'est obligatoire :
on l'attache pour le protéger.
Ne jamais démarrer sans avoir vérifié
au préalable :
- que le dispositif de retenue convient bien
- à la morphologie de l‘enfant et qu'il est bien fixé
- que la ceinture est bien positionnée :
. pas de ceinture contre le cou
. pas de nuque dans le vide - enfin que tout le monde est bien attaché en voiture,
- y compris les parents.
Habitués dès leur plus jeune âge, les enfants devenus grands
accepteront volontiers de s'attacher.
Je terminerai cet article en demandant que les moniteurs d'auto-écoles soient plus respectés dans l'exercice de leur métier. Ils donnent de leur vie, de leur patience extrême parfois avec des élèves à qui il faut répéter trente fois la même chose, refaire la même leçon, répéter les mêmes règles, assurer la sécurité tout en assurant un cours, avec des personnes qui ne passent aucun test psychologique ou psychomoteur avant de démarrer les cours.
Les moniteurs touchent à peine plus que le Smic horaire et enchaînent les cours et les risques comme des perles sur le fil de leur vie.
Un moniteur exerçant depuis trente ans m'a confié : "Je n'ai compris que dernièrement que j'étais en fait un agent de sécurité routière. En tant qu'enseignant de la conduite, nous avons une responsabilité importante et un rôle essentiel pour éviter des morts et des blessés sur la route."
Et une monitrice m'a confiée, en tant que femme : "Il y a trente ou vingt ans, les femmes monitrices se faisaient régulièrement insulter sur la route par d'autres automobilistes, ces derniers leur demandant textuellement de retourner à leurs casseroles."
Cette enseignante de la conduite a très mal vécu ces mauvais traitements, mais elle est restée tout de même, dans ce métier qu'elle a servi et aimé.
Les anges passent, la sécurité routière reste.
Chloé LAROCHE
_______________________________
http://www.violenceroutiere.org/dossier.php?id=83
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/04/1322937-le-moniteur-agresse-en-pleine-lecon.html
http://fr-fr.facebook.com/pages/Tu-sais-que-tu-es-moniteur-auto-école-quand/120955597923076
01:25 Écrit par chloe38 dans Appel à la bonne conduite sur la route | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : moniteur auto-école, auto-école, sécurité routière, vitesse, enfants non attachés en voiture, ceinture de sécurité, patience, métier difficile, risque, route, ligue contre la violence routière, cours, élève, don de soi, stress, enseignant de la conduite, permis de conduire, actualité, insultes sur la route, monitrice auto-école femme, métier, profession, routier, voiture, permis à points, mortalité routière | Facebook | |
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16/02/2012
Aimer son prochain par-delà sa propre douleur et dire les ignominies pour que l'ignorance ne paralyse pas notre solidarité et notre devoir de mémoire, de la SYRIE aux tueries de la Seconde guerre.
Bonjour à tous et toutes,
Je traverse actuellement la période difficile de l'anniversaire du départ de ma fille aînée et je vis dans le corps l'amoncellement intérieur de souffrance depuis toutes ces années où on apprend à accepter afin de poursuivre sa destinée, afin de donner son coeur et son énergie à d'autres personnes en souffrance.
On est très seul face à ce handicap intérieur qui ne se voit pas, l'amputation de cette partie de nous mise au monde par notre ventre, notre enfant arraché à la vie.
On apprend à gérer et à reconnaître les périodes de plus grande fatigue afin de se préserver et d'accepter qu'à certains moments on peut être plus fragile, plus vulnérable.
Le deuil d'un enfant s'apaise et se dilue dans le temps, par rapport au degré de souffrance morale intense que l'on vit à l'annonce de la mort, mais le deuil ne se finit jamais puisque l'on est amputé et que notre vie a basculé entre terre et ciel, un pied dans la tombe où le vertige de la mort nous fait chavirer.
Il faut choisir en un choix conscient de se battre, de dire oui à la vie, de renoncer à cet amour vivant et ayant vécu, disparu avec notre enfant, amour qui vit au-delà de nous-même dans la création, la créativité, le don de soi.
Il faut se dire que notre vie s'arrêtera et le rejoindra un jour pas si lointain, qu'elle rejoindra ceux que l'on a aimé et qui sont partis si loin de nous. En attendant, on a des choses encore à vivre ici, des mains à serrer et à tendre, des sourires à donner, un coeur à partager, des souffrances à soulager, des ignominies à dénoncer.
Je suis profondément meurtrie de voir qu'en Syrie, tant d'enfants meurent sans qu'on ne puisse rien faire, qu'une ville : Homs, soit ainsi martyrisée et bombardée sans arrêt, que la Russie et la Chine bloquent toute décision pour venir en aide à ce peuple. En une nuit, plus de deux cent civils, dont des enfants, ont été massacrés et cela continue. De jeunes enfants sont torturés, brûlés à la cigarette ou électrocutés. Dans certains quartiers de la ville, on a retrouvé des familles entières égorgées et massacrées de façon barbare. Des familles ont été sorties de chez elles dans la rue et des voitures leur fonçaient dessus pour les écraser.
J'ai été infiniment bouleversée aussi d'avoir vu une terrible photo prise lors d'un massacre d'enfants durant la Seconde guerre mondiale, photo prise de dizaines d'enfants étendus par terre, si jeunes et le corps froid, tués par les Nazis. Meurtrie de voir autant de cruauté dans l'Humanité. Meurtrie de comprendre de jour en jour ce qu'a été le massacre des Juifs, en prenant conscience du passé qui nous sali à jamais en tant que français à travers la France de Pétain, passé qui nous crucifie pour toujours à travers le sort de milliers de familles juives décimées et à travers tous ceux (juifs, résistants, tziganes, homosexuels) qui sont morts en camps de "concentration" en Allemagne et de "rétention" en France.
Comment le 10 juin 1944, des soldats S.S. ont pu prendre un village entier, tuant à 16 h tous les hommes rassemblés en différents lieux, dans un petit bourg tranquille et sans histoire, Oradour sur Glane ? Comment ont-ils pu enfermer quatre cent femmes et enfants dans l'église afin de les tuer, leur tirant dessus à bout portant et les asphyxiant, tirant même sur deux femmes qui s'enfuyaient avec un bébé. Il y eut 642 victimes en ce jour terrible que la France n'oubliera jamais.
Aujourd'hui et hier, on a le devoir de réagir, de savoir et de ne jamais oublier. Mais l'histoire se répète, même si elle ne porte pas le même nom.
Aujourd'hui, en France, il y a des camps de rétention comme on en trouvait dans la France de Vichy. La Cimade entrait en ces lieux avec la Croix-Rouge pour venir en aide aux juifs enfermés, aux femmes, aux enfants.
Aujourd'hui, la Cimade poursuit son oeuvre, comme quoi on avance sur le même mode, dans les mêmes rouages, sauf qu'il n'y a plus de trains pour emmener les juifs à la mort mais il y a des avions pour expulser des papas, des familles entières hors de France. Des enfants sont enfermés actuellement en camps de rétention. Il faut le savoir. Allez sur le site du réseau d'Éducation sans Frontières.org et vous comprendrez.
Ce soir, sur ce site, j'ai été interpelée par le cas d'une famille de Villejuif menacée d'expulsion dans le mois. Une famille qui comprend quatre enfants qui viennent de perdre leur mère d'un cancer. Il leur reste leur père. Le sous-préfet a décrété que maintenant que la maman est morte, les enfants doivent être déscolarisés et renvoyés en Algérie avec leur père. Cela fait deux ans qu'ils sont là. Les enfants ont deux tantes en France.
La douleur de leur deuil est à prendre en considération dans une situation intolérable où les chiffres de l'Immigration ne devraient pas intervenir comme cotât. Je suis de tout coeur près de ce père éprouvé par le deuil de sa femme et près de ces enfants menacés de quitter le territoire français. C'est inhumain de leur faire subir ça.
Je demande donc pour
Monsieur Amine BOUKHENCHOUCHE
père de Waïl, Rayane, Allaa Edine et Abir
un titre de séjour « vie privée et familiale ».
Chloé LAROCHE________________
P.-S. : MERCI de signer la pétition demandant
le titre de séjour pour cette famille sur ce lien :
http://www.educationsansfrontieres.org/
article41331.html
De plus, aujourd'hui, jeudi 16 février, un rassemblement de soutien se tiendra à 16 h 30 devant l'école Pasteur.
Villejuif (94) : Rassemblement de soutien pour Monsieur Amine BOUKHENCHOUCHE et ses quatre enfants : Waïl, Rayane, Allaa Edine et Abir !
03:19 Écrit par chloe38 dans De l'audace d'écrire pour dénoncer le pire, Survivre au décès d'un enfant | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : expulsion, deuil, massacre, oradour, camp de rétention, seconde guerre mondiale, nazi, homs, syrie, actualité, france, politique, immigration, villejuif, cancer, algérie, boukhenchouche, résistance, vichy, pétain, resf, réseau education sans frontieres, résilience, amour, don de soi, liberté, guerre, enfant, torture, offrande, souffrance, psychologie, maman orpheline, anniversaire décès, mémoire, devoir de mémoire, solidarité, écrivain, handicap, création, camp de concentration, tzigane, homosexuel, mort, courage, combat, lutte, vérité, perte d'un enfant, perte d'une mère | Facebook | |
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